Jeudi, a été inaugurée à Sault, une centrale photovoltaïque au sol implantée sur un ancien terrain militaire, entre Sault et Saint-Trinit, au coeur du plateau d'Albion. Édifiant exemple de mondialisation, quand on sait que ce site a été un des bastions de la dissuasion nucléaire française durant une trentaine d'années...
Comme 17 autres lieux du plateau, il abritait une base et un missile nucléaire sol-sol gardés dans le plus grand secret. Le sol-sol est parti, le solaire est arrivé. Et avec lui diverses nationalités. C'est en effet AES Solaire, filiale française d'une société américaine, qui a conduit ce projet, s'appuyant pour cela sur des intervenants allemands, espagnols, mais aussi français, et sur des matériaux, notamment les panneaux solaires, venus des États-Unis...
Après le démantèlement des installations nucléaires, à la fin des années 90, le site avait été racheté par un agriculteur. En 2008, ce dernier décidait de le louer à un opérateur intéressé pour y établir une centrale photovoltaïque. Fin 2009, ladite centrale entrait en fonction, dans des conditions quasiment idéales pour la production d'énergie.
La centrale, pourvue de deux petites stations météos, fonctionne en autonomie, surveillée à distance par informatique et sur place par 18 caméras. Militaire ou pas, le site demeure interdit au public. La clôture qui l'entoure, de l'époque de la dissuasion nucléaire, est là pour le rappeler...
Source: La provenceThx to SO...
GC.