Deux fois par an, c'est la grande polémique... depuis 1976, la France vit au rythme des changements d'heure. Cette mesure, instituée suite au choc pétrolier de 1974, a pour objectif de réaliser des économies d'énergies en réduisant les besoins en éclairage.
Du coup, il parait que nos têtes blondes sont perturbées, que nos vaches ne produisent plus autant de lait, que les chiens boudent leur patée... Donc, à quoi ça sert de changer d'heure ?
Quelques chiffres :
Economies d'électricité annuelle 1,3 milliard de kWh :
• soit 290 000 tep en énergie primaire
• soit 4 % des consommations d'éclairage en France
• soit la consommation totale d'électricité sur une année d'une ville de 200 000 habitants.
Faire coïncider les heures d’activité avec l’éclairage naturel
La plupart des gens se lève entre 6 et 7 heures du matin. Or, en hiver, il fait jour le matin vers 8 heures et en été vers 6 heures. Le principe de changement d’heure est de faire correspondre au mieux les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.
Des économies d’énergie de plus en plus d’actualité
L'estimation des économies d'électricité s'élève à 1,3 milliard de kWh, soit 290 000 tonnes équivalent pétrole en énergie primaire. Cela correspond à environ 4 % des consommations d'éclairage en France soit la consommation totale d'électricité sur une année d'une ville de 200 000 habitants.
Pour économiser la même quantité d'électricité, il faudrait remplacer 24 millions d'ampoules à incandescence par des lampes basse consommation ; ceci face à un marché annuel de lampes fluocompactes de 8 millions d'unité environ.
Les autres effets du changement d’heure
D’autres effets du changement d'heure ont été étudiés, les éventuelles pointes de chauffage à certaines périodes, la pollution atmosphérique associée à la circulation automobile… Les études réalisées n'ont pas donné de résultats significatifs.
Par ailleurs, une enquête menée annuellement pour l’ADEME par la Sofres auprès de 10000 ménages montre, depuis plusieurs années, que la majorité de nos concitoyens (environ 60%) se déclare en faveur de la fixation de l’heure légale à UTC+2 (heure d’été), plutôt qu'à UTC+1 (heure d’hiver), en cas de suppression du régime du changement d’heure.
Bon, le tout c'est de le savoir et de ne pas arriver à 10.00 au bureau Lundi...
GC.