Les trois quarts des citoyens européens sont conscients de l’impact négatif de la conduite automobile sur l’environnement et sur la circulation dans les villes. Mais la voiture reste le mode de transport préféré de 51% d’entre eux, avec seulement 21% d’adeptes des transports en commun, et 15% de la marche, selon un sondage Eurobaromètre publié le 26 juillet.
Alors que deux tiers des conducteurs déclarent qu’ils envisageraient de laisser leur véhicule à la maison si les services de transport en commun s’amélioraient, 22% ne renonceraient pas à leur voiture.
Ce sondage, deux mois après la consultation de la Commission européenne sur les transports urbains, révèle également que 9 citoyens sur 10 estiment que le trafic dans leur région devrait être amélioré, en particulier les transports en commun (29%), la mise en place de limitations vers le centre de la ville (17%) ou de limitations de vitesse (17%). Seules 5% des personnes interrogées pensent que les contrôles routiers peuvent améliorer le trafic.
Si 25% des personnes déclarent utiliser déjà les transports en commun pour économiser le pétrole, la majorité préfèrerait, comme 25% des citoyens en 2006, changer de voiture pour un véhicule moins gourmand en carburant.
D’ailleurs, 35% des citadins affirment qu’interdire la vente des véhicules polluants serait le meilleur moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le commissaire européen chargé des transports, Jacques Barrot, a finalement déclaré que l’UE allait se pencher sur une politique des transports «dirigée clairement vers nos besoins de citoyens, tels qu’ils sont exprimés dans ces opinions: une meilleure protection environnementale, de hauts niveaux de sécurité, moins de bouchons dans les grandes villes, et les droits des consommateurs renforcés.»
GC.