C'est un sujet sur lequel je me penche cette semaine, lors d'un petit déjeuner, demain matin, organisé par le collectif " Publicitaires contre l'éco blanchiement et pour l'innovation" et à l'occasion d'un déjeuner avec les responsables d'un grand groupe français qui souhaite s'inscrire dans cette communication durable. Et puis on en parlera certainement bientôt avec une "fan" de The Green PostBox.com ;o)
Pour une entreprise, communiquer sur sa stratégie en matière de protection de l'environnement, sur ses engagements de changements ou sur ses responsabilités sociales n'est pas une chose simple.
Pire, une mauvaise communication, ou l'utilisation de mauvais arguments peut se retourner contre elle et classer l'enreprise dans la liste rouge des entreprises qui pratiquent le greenwashing ou l'éco lavage !
Lors de son université d'été, début septembre, l'ACIDD (Association Communication et Information pour le Développement Durable), a démontré l’importance de la communication dans toutes les démarches de développement durable.
C'est ainsi que les travaux de cette université "verte" se sont appuyés sur une étude produite par Limelight sur la perception du développement durable par les dirigeants des entreprises…
Un observatoire à aussi été crée pour mieux partager et analyser, mieux accompagner tous ceux qui veulent faire évoluer les pratiques de communication, tous ceux qui y voient un nouvel espace de créativité et une contribution des acteurs de la communication à la société, plus qu’une contrainte.
Ainsi, à la question "Votre entreprise a-t-elle déjà communiqué sur le Développement durable ou l'un de ses aspects ?", 80 % des responsables intérrogés (110 responsables communication, marketing, développement durable ont répondu à ce baromètre), répondent oui.
Mais cette stratégie "Développement durable" n'implique pas forcèment la mise en place d'une équipe dédiée. Seules 55% des entreprises en disposent.
Pour 67%, communiquer sur le développement durable de l'entreprise, c'est avant tout développer une image valorisante et fédératrice en interne et pour les clients. Pour 10%, cela sert à développer le business et pour 10%, c'est une démarche obligatoire pour s'inscrire dans la dynamique verte.
Malgrè tout, les entreprises françaises se montrent très prudentes sur ce sujet et redoutent les effets pervers d'une telle communication. 36% redoutent l'effet "greenwashing" et 30% estiment que les contraintes liées à ce type de communication sont trop importantes.
Et en effet, nombre de sociétés se sont lancées dans une stratégie de développement durable pour réduire leurs impacts environnementaux, respecter davantage l'environnement et les valeurs sociales, mais elles ne souhaitent pas pour cela communiquer, préférant souvent prendre suffisamment de recul avant de le faire.
En savoir + en téléchargeant l'étude Limelight.
GC.