Les leaders mondiaux de la construction, réunis en début de semaine à Paris, se sont engagés à réduire la consommation énergétique des bâtiments de 60 % d’ici 2050.
De bonnes habitudes de construction et d’habitation peuvent pourtant considérablement réduire l’impact énergétique des bâtiments. Le Conseil mondial des entreprises pour le développement durable (World Business Council for Substainable Development, WBCSD), regroupant 200 sociétés, s’est même fixé comme objectif de réduire de 60 % les consommations énergétiques des bâtiments d’ici 2050.
Le WBCSD recommande par exemple de créer des normes plus transparentes, de favoriser les investissements en matière d’efficacité énergétique ou de mobiliser la population autour de la culture de développement durable.
« Le marché ne pourra pas à lui seul introduire les changements nécessaires. La plupart des propriétaires et occupants d’immeubles ne sont pas assez informés sur la consommation d’énergie et ne s’en soucient pas suffisamment, intervient Björn Stigson, président du WBCSD. L’engagement de tous les acteurs est donc nécessaire. » Mais la complexité même du secteur de la construction rend les choses difficiles. C’est un milieu très fragmenté où il est compliqué de faire agir d’une même voix les dirigeants, les ingénieurs, les promoteurs, les architectes, les ouvriers et les occupants.
Les mentalités commencent néanmoins à évoluer. En France, les conclusions du Grenelle de l’environnement le prouvent. L’Hexagone a ainsi marqué sa volonté d’agir pour l’environnement et de combler le retard accumulé par rapport aux pays nordiques, à l’Allemagne ou la Suisse.
Source: France Soir.fr