En décembre, le Danemark va accueillir le prochain sommet international des Nations Unies sur le climat. La communauté internationale doit y élaborer un accord global qui prendra la suite du protocole de Kyoto.
Le changement climatique a déjà des conséquences dramatiques. C’est pourquoi une coalition inédite d’organisations françaises de solidarité internationales, de défense de l’environnement et des droits de l’homme lance un appel au président français, en vu du Sommet de Copenhague...
Copenhague : l’après-Kyoto
Ratifié par 175 pays (à l’exception notable des États-Unis), ce premier traité international de lutte contre les changements climatiques est entré en vigueur en 2005. Il prévoit une réduction des quantités de gaz à effet de serre émises par les pays industrialisés d’au moins 5,2 % d’ici à 2012, par rapport aux niveaux de 1990. Le traité de Kyoto arrive à expiration fin 2012. Le nouvel accord international devrait couvrir la période 2013-2017.
Lire l'appel au Président de la République signé de :
Serge Orru, WWF-France
Pascal Husting, Greenpeace France
François Danel, Action contre la Faim
Olivier Braunsteffer, Care France
Antoine Bernard, FIDH
Nicolas Hulot, Fondation Nicolas Hulot
Anne Bringault, Les amis de la terre
Michel Bruguière, Médecins du Monde
Luc Lamprière, Oxfam France Agir Ici
Sandrine Mathy, Réseau Action Climat
Michel Roy, Secours Catholique
Onze ONG œuvrant dans des domaines à priori éloignés, du moins différents, comme la protection de l'environnement, l'action humanitaire, la solidarité, le développement, ou la défense des Droits de l'Homme, ont décidé de cosigner un texte adressé au Président de la République française.
L'ultimatum que nous lance le climat concerne l'humanité tout entière. Les premières victimes seront les pays déjà fragilisés par des difficultés de développement, par des urgences humanitaires, etc. Le danger est global et la solution sera globale ou ne sera pas. "L'utimatum climatique", c'est un appel inédit qui a pour but d'obtenir un accord véritablement à la hauteur de l'enjeu, en décembre prochain à Copenhague, et qui n'oublie ni les responsabilités historiques des pays industrialisés ni le soutien aux pays en développement. Dans ce but, la France et l'Union Européenne doivent montrer la voie aux autres pays industrialisés pour faire preuve de responsabilité et de volontarisme.
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GC.
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