C'est un peu un résumé facile, mais le titre de mon article est volontaire. Ce sentiment que si Copenhague portait tous les espoirs jusqu'à la semaine dernière, dans cette dernière ligne droite, le pessimisme est de rigueur.
Même vue de France, pardon... des médias français, le "coma artificiel de Johnny" à pris le dessus sur le poids en CO2 des reportages en direct de la capitale danoise... Un état d'esprit... Cette semaine on n' interroge plus le militant vert mais le président du club des potes de Johnny...
Et pourtant, Copenhague ne peut pas être un échec ! C'est ce que je disais cette semaine à une journaliste de la télévision chinoise.(Ah oui, j'ai été interviewé cette semaine, alors que je fumais une cigarette salvatrice au pied de l'immeuble où je travaille, par l'équipe d'une télé chinoise qui voulait savoir ce que le français moyen pensait de Copenhague....comme quoi le hasard...) (deuxième parenthèse... oui, tout comme Isabelle, qui elle en a fait une excellente chronique, je suis écolo et je fume... euh... en fait, suis je vraiment écolo ?).
Non ! Quoi qu'il se passe aujourd'hui à Copenhague, ce grand rendez-vous aura été important. Dès demain en fait, tomberont les analyses, les réactions. Les commentaires sur un semi échec fuseront... Qui peut croire aujourd'hui qu'un accord global et unilatéral peut être trouvé et partagé à l'unanimité par des pays qui n'en sont pas au même niveau de développement ? Par des volontés politiques si différentes ? ...
Non, Copenhague n'est déjà plus un échec. Ce grand rendez-vous à permis une mobilisation sans précédent de la société civile. Et plus... il a engendré des alliances, donné naissance à des unions, celle des pays africains par exemple, engagé certains pays sur des financements, sur une certaine solidarité, une position plus humaniste.
Alors ce soir, peut être, sans doute, il n'y aura pas un grand accord historique sur la limitation du réchauffement climatique de la part de tous les Etats. Mais Copenhague à soulevé une passion, qui elle devrait rester durable, celle des peuples, des pays les plus vulnérables...
Et Copenhague n'est pas une fin... c'est peut être juste le début historique d'une pression qui est maintenant présente de manière globale, en attendant Mexico, l'année prochaine...
A suivre...
GC.