Quand quelques blogeurs rencontrent Jean-Louis Borloo dans les locaux du ministère, et quand le compteur qui nous sépare de Copenhague ne compte plus que quelques jours... cela donne une discussion très informelle avec un ministre qui se veut passionné, et ambitieux...
Copenhague va au delà du climat...
Je voulais revenir un peu sur les Ateliers de la Terre, auxquels le ministre a participé la semaine dernière. En rappelant que Djibo Leyti Ka, le ministre sénégalais de l'environnement, annonçait que l'Afrique irait unie à Copenhague, et en faisant le pendant avec sa proposition de Plan Justice Climat, (qui crée un nouvel axe Europe - Afrique sur les questions de l'environnement et de l'énergie), j'ai demandé à Jean-Louis Borloo si il ne se positionnait pas, déjà, dans l'après Copenhague... comme pour pallier, déjà, à un échec annoncé...
Borloo et les blogeurs - Photo Sacha QS
Petite vidéo postée sur l'Express.fr et réalisée par Romain Thirion et Lydie Marlin, étudiants du CFJ; à propos, justement, de ma question au ministre :
"Il n'y aura pas de vrai résultat à Copenhague si il n'y a pas la mise en place d'un système simple sur l'adaptation des pays "vulnérables". Et le ministre de nous expliquer que lors des premières réunions préparatoires à Copenhague, il a ressenti ce moment où il y aurait, d'un côté les pays en voie de développement, et de l'autre, les pays industrialisés.
"Est ce que l'on peut accepter aujourd'hui qu'il y ait un continent sur la planète ou les habitants n'ont pas accès à l'énergie ?", demande JL Borloo. Et pourtant, " l'Afrique est le continent où l'énergie est la moins couteuse à produire". Biomasse, énergie solaire, barrages, etc... Ce plan pourrait facilement financer le passage de l'Afrique à une énergie 100% renouvelable. Si il se défend d'être un héros, le ministre français s'interroge : qui est allé voir le ministre éthiopien qui va parler à Copenhague au nom des 850 millions d'africains ? Personne... J'y suis allé deux fois... Quoi de plus normal ? Et de dire et redire: "les pays vulnérables ont besoin de financements spécifiques".
Tout comme Nicolas Hulot, que le ministre défend en me disant qu'il a été "profondément attristé" par les attaques dirigées ces derniers temps contre celui par qui sont venus le pacte écologique, le Grenelle... j'ai eu l'impression que Jean-Louis Borloo se dirigeait vers une vision plus humaniste d'un sommet qui ne sera pas, de toute manière, un point final, mais une étape essentielle.
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Jean-Louis Borloo : l’enthousiasme durable sur mémoire Vive TV et l'article de Denis Delbecq sur Effets de Terre
GC.
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