L’accaparement des terres - Depuis 2006, 15 à 20 millions d’hectares de terre, soit l’équivalent de la totalité de la surface agricole française, ont été achetés ou loués dans les pays en développement et ce phénomène va s’amplifier. En effet, certains États cherchent ainsi à assurer leur sécurité alimentaire ou leur approvisionnement en agro-carburants. Pour certaines ONG, il s'agit d'une nouvelle forme de colonisation...
Pour les investisseurs privés, la terre et les produits agricoles sont devenus de nouvelles opportunités de profit. Les agricultrices et agriculteurs locaux peinent à faire valoir leurs droits à la terre et se retrouvent privés de leur principal moyen de production.
Les changements climatiques - Outre la pression sur les terres, les paysans et paysannes du Sud doivent aussi faire face aux conséquences du changement climatique, dont ils constatent chaque jour les effets : désertification, épisodes climatiques violents…
Confrontés à ces défis, les petits producteurs ont développé des stratégies d’adaptation et des initiatives innovantes afin d’assurer une gestion durable des ressources naturelles. Jusqu’ici, ils ont été peu soutenus par les politiques publiques des États du Sud et l’aide internationale.
Pour soutenir l'appel d'Oxfam, rendez-vous sur le site de la campagne : http://www.privesdeterre.org/