Hier, j'ai donc assisté, avec Elodie, mon irremplaçable et tellement logique collègue marketing, à la journée du Développement durable pour les entreprises qui avait lieu à la Bourse du Commerce à Paris.
J'y ai découvert pas mal d'initiatives, de solutions pour les entreprises et je vous en reparle très bientôt...
C’est Nathalie Kosciuscko-Morizet qui a clôturé cette journée en s’adressant aux nombreux responsables présents.
Un signal très positif.
NKM s’est félicitée de la réussite de cette journée. « C’est un signal très positif, il se passe quelque chose de fort ! ».
« Nous avons le sentiment que les français sont prêts et qu’ils ont dépassé les habituelles tartes à la crème que sont les « on ne peut rien faire », « c’est un problème mondial », « un jour, les nouvelles technologies apporteront des solutions et résoudront tout ».
« L’environnement devient un sujet central de la diplomatie mondiale et nous sommes aujourd’hui au-delà de la sensibilisation ».
Conjuguer économie et écologie.
« Concernant les entreprises, il y a eu plusieurs époques. L’âge de l’ignorance qui reflétait un manque de conscience des véritables enjeux, ensuite, l’âge durant lequel les questions environnementales ont été perçues comme des contraintes et enfin, l’âge ou les entreprises apprennent à conjuguer économie et écologie. D’ailleurs, cela rime, et il y a maintenant l’idée que l’écologie peut être le moteur d’une nouvelle croissance ».
« Il nous faut maintenant mettre en place, non plus des normes, mais la promotion des services et des nouvelles technologies qui nous aideront à atteindre notre but. Il y a un couplage à faire entre nouvelles technologies, économie et écologie. Il y a par exemple aujourd’hui trois fois plus d’emplois liés à l’environnement en Allemagne qu’en France. En partie parce qu’ils sont considérés chez nous comme des emplois publics ».
Le grand enjeu du 21ème siècle.
« Suite au travail des groupes de travail du Grenelle de l’environnement, je n’ai pas aimé les échos repris dans la presse comme quoi l’environnement était un prétexte à lever de nouveaux impôts. Ce que je veux dire c’est que l’écologie est le grand enjeu du 21ème siècle. C’est là que ça va se passer. Ce que nous voulons, c’est prendre les devants. Si on attend, nous serons obligés de le faire dans la contrainte et nous devrons acheter ailleurs des technologies que nous aurions pu développer.»
« Aujourd’hui, le consommateur dit qu’il accepte de s’engager et de consommer mieux. C’est à vous, aux entreprises, de devancer ses attentes. » a conclue la secrétaire d’Etat à l’écologie.
GC.