Alors que démarre aujourd’hui la Conférence des Nations unies sur le changement climatique à Bali (Indonésie), comme promis durant les dernières élections, le nouveau premier ministre australien à annoncé l’engagement de son pays dans le protocole de Kyoto.
Cette décision isole complètement les Etats-Unis, désormais seul grand pays industrialisé à ne pas souhaiter ratifier ce protocole.
Et c’est bien le but non caché de cette réunion : Amener les Etats-Unis et la Chine (La Chine produit aujourd’hui autant de CO2 que les Etats-Unis), à s’engager dans un processus d’engagement politique en faveur de l’environnement et de contrôle des émissions de CO2.
Le Post Kyoto...
C’est l’autre enjeu de la réunion : Commencer à réfléchir au traité de l’après Kyoto (le protocole de Kyoto prend fin en 2012) qui devra être ficelé par tous les Etats fin 2009.
Etat des lieux et perspectives...
L’Union européenne reste le groupe de pays le plus énergique en faveur de l’environnement. (Objectif de réduction de 20% en 2020).
A l’exception de l’Inde, les pays émergents manifestent aujourd’hui une timide mais nécessaire volonté d’engagement. Le Brésil et l’Indonésie souhaitent inclure dans le futur traité la gestion des forêts tropicales.
Les Etats-Unis refusent toujours les contraintes d’un engagement clair et d’un accord global. L’espoir est qu’il est clair que la prochaine administration américaine adhérera au prochain protocole si le candidat démocrate est élu en 2008…
GC.