De Tibo H, notre envoyé spécial en Australie...
Alors que la rencontre des économies majeures Energie-Climat se tiendra les 17 et 18 avril à Paris et soulignera le défi majeur qu'est celui de réduire d'urgence les émissions de CO2, une surprenante nouvelle nous vient d'Australie. Et vous allez avoir du mal à vous remettre de cette info !
A l'échelle mondiale, chaque année, les troupeaux larguent dans l'atmosphère, de part leurs "flatulences", une bonne centaine de millions de tonnes de méthane : un puissant gaz à effet de serre, dont l'impact sur le réchauffement planétaire est plus de trente fois supérieur à celui du dioxyde de carbone.
Vu d'Australie et si l'on parle de l'énorme population de kangourous, on peut s'attendre à un désastre ! Que néni !
Revenons à nos moutons. Toujours en Australie, si l'on estime le cheptel à 10 millions de moutons et que l'on y ajoute quelques nombreuses têtes de bétail, le méthane émis par les organismes de nos chères bêtes représente 14% des émissions totales annuelles de ce pays/continent, soit la deuxième source de pollution !
Au Csiro - l'organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique, les chercheurs se penchent sur le problème et on donc découvert que le kangourou, lui, a une flore intestinale différente. En lieu et place des bactéries méthanogènes sont ainsi mises en œuvre des bactéries acétogènes, productrices d'acétate... Si le kangourou, comme tout animal, pète, lui, au moins, il ne dégage pas de méthane...D'où l'idée géniale de transférer dans la panse des vaches et des moutons, ces microbes providentiels qui permettraient donc d'assainir l'atmosphère.
Et sinon Tibo ? C'est bien l'Australie ?
Merci quand même pour l'info... via le Monde.fr
GC.