Les Amis de la Terre, en partenariat avec ATTAC et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, lancent la campagne "Total aggrave son cas" sur la base d’un rapport approfondi, afin de pousser le groupe pétrolier à améliorer ses pratiques environnementales et sociales. Simultanément, ils demandent aux pouvoirs publics de lancer un travail au niveau européen sur la responsabilité des multinationales.
Les Amis de la Terre ont mené quinze mois d'investigations et analysé tous les documents de la première entreprise française (plus de 158 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2007), pour en arriver à une conclusion désastreuse : malgré des campagnes de publicité destinées à restaurer une image ternie par les catastrophes de l'Erika ou d' AZF, et dans lesquelles le groupe pétrolier communique sur ses prétendues "performances" en matière de développement durable, l’analyse de la réalité montre qu'il aggrave ses impacts sociaux et environnementaux d'années en années et, se prépare à faire pire encore.
> Les activités du groupe Total posent d'énormes problèmes écologiques, sociaux, sanitaires et politiques.
Au Nigéria, Total pratique depuis les années 60, le torchage du gaz qui est extrait des puits de pétrole. Une pratique catastrophique de part les émissions de gaz toxiques entraînant de nombreux cas de cancer, de maladies respiratoires et de morts prématurées. Les pluies acides qui en résultent entraînent également une destruction de l'environnement et de la biodiversité. Cette pratique est pourtant illégale au Nigéria depuis 1984.
Au Canada, l'exploitation des sables bitumeux de l'Alberta par Total entraîne un désastre climatique et écologique. Le rejet dans l'air et dans le milieu aquatique de polluants toxiques menace sérieusement la faune et la flore de cette région. Les gigantesques prélèvements d'eau par les compagnies pétrolières , diminuent de près de 50% le débit des cours d'eau, dans une région déjà aride. Ce sont 150 000 Km2 de forêts boréales qui sont menacées de disparition... L'exploitation des sables bitumeux demande en outre beaucoup plus d'énergie que l'exploitation du pétrole conventionnel et entraîné des émissions de CO2 trois fois plus élevées !
Le poids des émissions de gaz à effet de serre de Total représente en 2006, 10,7% des émissions totales de la France.
> L'oubli des énergies renouvelables dans la stratégie du groupe.
Concernant le solaire, les quelques projets de Total représentent... 0,06% de son chiffre d'affaires en 2007. L'effort communiqué comme "soutenu" dans ce domaine est en fait... insignifiant.
Pour l'éolien, le seul site de Total à produit 22.2 GWh en 2007. Ce qui représente 0,0015% de la production énergétique du groupe.
Dans le domaine des agrocarburants, décriés aujourd'hui par de nombreux experts et responsables en partie de la crise alimentaire mondiale Total se revendique comme leader européen avec une production de 1,5 millions de tonnes en 2007. Ce qui ne représente toutefois que 1% de la production du groupe.
> Recommandations pour un engagement durable et environnemental
Les Amis de la Terre émettent quelques recommandations à Total, à l'Etat français, aux pays producteurs, aux salariés de Total... en voici quelques unes :
1/ Cesser immédiatement le torchage de gaz au Nigéria.
2/ Annoncer l'arrêt programmé des activités pétrolières en Birmanie (et donc, le soutien financier à la dictature birmane).
3/ Prendre des engagements ambitieux en matière d'énergies renouvelables (10% des investissements du groupe d'ici 2010).
4/ Arrêt des investissements dans des projets controversés et catastrophiques pour l'environnement (Canada, Kazakhstan...).
Consultez la synthèse ou le rapport complet des Amis de la Terre
GC.
Les Amis de la Terre ont mené quinze mois d'investigations et analysé tous les documents de la première entreprise française (plus de 158 milliards d'euros de chiffres d'affaires en 2007), pour en arriver à une conclusion désastreuse : malgré des campagnes de publicité destinées à restaurer une image ternie par les catastrophes de l'Erika ou d' AZF, et dans lesquelles le groupe pétrolier communique sur ses prétendues "performances" en matière de développement durable, l’analyse de la réalité montre qu'il aggrave ses impacts sociaux et environnementaux d'années en années et, se prépare à faire pire encore.
> Les activités du groupe Total posent d'énormes problèmes écologiques, sociaux, sanitaires et politiques.
Au Nigéria, Total pratique depuis les années 60, le torchage du gaz qui est extrait des puits de pétrole. Une pratique catastrophique de part les émissions de gaz toxiques entraînant de nombreux cas de cancer, de maladies respiratoires et de morts prématurées. Les pluies acides qui en résultent entraînent également une destruction de l'environnement et de la biodiversité. Cette pratique est pourtant illégale au Nigéria depuis 1984.
Au Canada, l'exploitation des sables bitumeux de l'Alberta par Total entraîne un désastre climatique et écologique. Le rejet dans l'air et dans le milieu aquatique de polluants toxiques menace sérieusement la faune et la flore de cette région. Les gigantesques prélèvements d'eau par les compagnies pétrolières , diminuent de près de 50% le débit des cours d'eau, dans une région déjà aride. Ce sont 150 000 Km2 de forêts boréales qui sont menacées de disparition... L'exploitation des sables bitumeux demande en outre beaucoup plus d'énergie que l'exploitation du pétrole conventionnel et entraîné des émissions de CO2 trois fois plus élevées !
Le poids des émissions de gaz à effet de serre de Total représente en 2006, 10,7% des émissions totales de la France.
> L'oubli des énergies renouvelables dans la stratégie du groupe.
Concernant le solaire, les quelques projets de Total représentent... 0,06% de son chiffre d'affaires en 2007. L'effort communiqué comme "soutenu" dans ce domaine est en fait... insignifiant.
Pour l'éolien, le seul site de Total à produit 22.2 GWh en 2007. Ce qui représente 0,0015% de la production énergétique du groupe.
Dans le domaine des agrocarburants, décriés aujourd'hui par de nombreux experts et responsables en partie de la crise alimentaire mondiale Total se revendique comme leader européen avec une production de 1,5 millions de tonnes en 2007. Ce qui ne représente toutefois que 1% de la production du groupe.
> Recommandations pour un engagement durable et environnemental
Les Amis de la Terre émettent quelques recommandations à Total, à l'Etat français, aux pays producteurs, aux salariés de Total... en voici quelques unes :
1/ Cesser immédiatement le torchage de gaz au Nigéria.
2/ Annoncer l'arrêt programmé des activités pétrolières en Birmanie (et donc, le soutien financier à la dictature birmane).
3/ Prendre des engagements ambitieux en matière d'énergies renouvelables (10% des investissements du groupe d'ici 2010).
4/ Arrêt des investissements dans des projets controversés et catastrophiques pour l'environnement (Canada, Kazakhstan...).
Consultez la synthèse ou le rapport complet des Amis de la Terre
GC.