Entre le chauffage, la climatisation, les nombreux ascenseurs, la consommation électrique des bureaux, la surchauffe due aux parois de verres, les gratte-ciel étaient jusqu'à présent de vrais gouffres en énergie.
La Grand bibliothèque François-Mitterrand à Paris par exemple, consomme par an la consommation annuelle d'une ville de 25 000 habitants !
Mais les choses, nous dit-on, seraient entrain de changer...
Les architectes ne travaillent plus seuls mais avec des énergéticiens. Au final, l'architecture des tours est en train de se réinventer non seulement avec des matériaux estampillés « développement durable » mais surtout avec de nouvelles formes pour obtenir des gratte-ciel plus verts.
La tour « Triangle », annoncée récemment, de 200 mètres de hauteur située près du parc des Expositions de la porte de Versailles est conçue par les architectes suisses Jacques Herzog et Pierre de Meuron selon les nouvelles "normes vertes" de l'architecture mondiale. Les concepteurs du stade olympique de Pékin ont imaginé une tour offrant 70 000 m2 conformes au « Plan climat » municipal. Capteurs solaires, bonne intégration dans l'environnement existant avec une ombre portée limitée...
La tour Phare (300 mètres de haut), conçue par Thom Mayne et qui sera édifiée à côté de la Grande Arche de La Défense en 2012, est dotée d'une « deuxième peau ». Cette façade sur la façade assurera une ventilation naturelle de l'édifice. Toujours à La Défense, La tour Signal de Jean Nouvel mettra en jeu des panneaux solaires, des éoliennes et des miroirs intégrés aux fenêtres.
La question du jour : Aussi vertes ou plutôt, moins polluantes soient-elles, a-t-on vraiment besoin de nouvelles tours dans les villes ? A vos commentaires...
Source info : La dépêche.fr
GC.