La semaine dernière s’est tenu au Palais du Luxembourg à Paris le Colloque « La responsabilité des médias en matière de développement durable » initié par Gulli avec le soutien du Ministère de l'Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, et en partenariat avec Métro et Europe 1.
Plus de 260 personnes ont assisté et participé à cette après-midi d’échanges avec journalistes, diffuseurs, acteurs de l’industrie des nouveaux médias et pouvoirs publics, dont Erik Orsenna fût le grand témoin.
Parmis eux, les écoliers de l’école primaire Elbé (Paris VII) qui ont pris ce rendez-vous très au sérieux. En effet, les écoliers de CM1 ont remis au ministère du Développement durable, un projet de « cahier vert », rédigé avec l’aide de Gulli et de leur parrain, Nicolas Vanier, sorte de cahier de doléances qui rassemble leurs questions et leurs propositions en matière de développement durable. Ils suggèrent entre autres :
- La mise en place de nouvelles poubelles pour les végétaux, les excréments d’animaux, les épluchures
- Le développement du co-voiturage, des voitures électriques
- L’utilisation du soleil et le vent à la place du pétrole
- Des lois plus sévères sur l’utilisation des ressources naturelles
- Arrêter la déforestation
- Favoriser le transport fluvial
- Créer des réserces et des parcs naturels
- Choisir des produits alimentaires avec moins d’emballage ...
La Secrétaire d’Etat à l’Ecologie (NKM était sur le point de laisser sa place), a lancé le colloque en déclarant : « C’est une victoire du Grenelle de l’environnement et des journalistes d’avoir réussi à faire du développement durable un sujet majeur dans les médias » et en soulignant « Il y a une alchimie, entre action scientifique et opinion publique, qui passe par les médias et qui fait que l’on passe à l’action ». Elle a terminé son allocution en remarquant que ce colloque lui offrait tout naturellement une transition entre l’écologie et l’économie numérique, son nouveau domaine d’activités.
Les débats, animés par Anne Bauer, journaliste au quotidien Les Echos et Présidente de l’
Association des Journalistes de l’Environnement se sont ensuite déroulés tout au long de l’après-midi avec douze intervenants autour de trois thèmes :
- La responsabilité particulière des médias dans le contexte d’urgence écologique
- Education, Etat, médias : une responsabilité partagée
- Les nouveaux médias au service de la formation et de l’information écologique pour une responsabilité « active ».
Il est ressorti des échanges que le développement durable est un sujet devenu courant dans les médias et que les prises de parole de militants, experts, journalistes ou simples citoyens sur l’écologie se démultiplient sur Internet.
Face à la complexité des sujets et la diversité de ces sources, les médias ont une responsabilité pédagogique... et c'est peut être aussi pour cela que The Green PostBox.com existe ;o)
Source : Gulli / MEEDDAT
GC.