Le président américain a décidé de s’attaquer à la pollution automobile, en annonçant un projet national de réduction de la consommation des voitures.
«Quel jour extraordinaire! Le soleil brille parce que de bonnes choses sont en train de se produire.» Barack Obama n’a pas caché sa joie la semaine dernière devant la Maison-Blanche, où il présentait un programme qui amorce un changement d’approche radical de la politique «climatique» américaine.
Ce plan entrera en vigueur en 2012. Il permettra d’améliorer la consommation moyenne des véhicules de 40% par rapport à son niveau actuel et d’y parvenir quatre ans plus tôt que ce qui était imposé par la loi. Le but est d’obtenir un rapport moyen de 15,44 kilomètres par litre d’essence (contre 10,8 kilomètres par litre aujourd’hui)...
Le président américain a présenté son plan comme un tournant historique vers une "économie de l'énergie propre". "Alors que les Etats-Unis représentent moins de 5% de la population mondiale, nous comptons pour environ un quart de la demande mondiale de pétrole", a souligné M. Obama à la Maison Blanche devant des responsables du Congrès et du secteur automobile. "Et cet appétit a un coût gigantesque."
Il a précisé que le plan permettrait une économie de carburant équivalente au retrait de la circulation de 177 millions de voitures sur les six ans et demi à venir. Ce qui représenterait le volume de pétrole importé par les Etats-Unis en provenance d'Arabie saoudite, du Venezuela, de Libye et du Nigeria en 2008.
Si les nouvelles normes en matière de consommation et d'émissions devraient permettre d'économiser des centaines de millions de barils de pétrole, elles devraient aussi entraîner pour le consommateur un surcoût de 1.300 dollars (955 euros) par véhicule à partir de 2016. Mais selon M. Obama, ce coût supplémentaire devrait être amorti en trois ans grâce aux économies de carburant réalisées.
Source: AFP
GC.