De Deauville maintenant sous la pluie, le développement durable est sous les projecteurs déjà allumés de Copenhague.
Premières conférences qui rassemblent des grands témoins, acteurs de changements attendus. De Ouagadougou à Copenhague, justement, Salifou Sawadogo, ministre du développement durable du Burkina Faso, revient sur les conclusions du forum de Ouagadougou, en octobre dernier, et fait part de sa vision des enjeux et des attentes pour Copenhague, vu d'Afrique.
Nécessité d'une production soutenue en matière d'énergie renouvelable, entre autre, pour valoriser l'énergie solaire. Lutte contre l'érosion côtière, soutien à l'agriculture africaine... mise en place d'une agence internationale d'assurance sur le climat.
Une question, va-t-on retourner aux mauvaises habitudes ou aller vers un monde nouveau ? Question débattue entre Franck Riboud et Erik Orsenna, qui s'accordent pour dire qu'il faut proposer des nouveaux modèles et pas juste critiquer. L'Afrique est aussi dans ce débat : "L'Afrique a besoin de plus d'entrepreneurs et moins de ministres, et surtout, des entrepreneurs qui ne sont pas des ministres" lance Erik Orsenna devant une premier rang qui a du se sentir particulièrement concerné.
Ensuite, la biodiversité. Peut on encore stopper son effondrement? Xavier Le Roux, Directeur de la Fondation pour la Biodiversité, le confirme... il n'y a pas le choix ! Et la France est particulièrement concernée. La biodiversité y est menacée, un peu plus qu'ailleurs. Mais l'effonderment de la biodiversité, ça n'est pas seulement la disparition d'espèces exotiques ou rares... c'est aussi la disparition d'espèces végétales, abandonnées par l'agriculture moderne, la disparition progressive des agents pollinisateurs, des organismes du sols...
La biodiversité, c'est notre assurance vie dira Serge Orru, Directeur du WWF. Et les entreprises aussi doivent prendre cela encompte aussi. La biodiversité fait partie du capital ressource de l'entreprise.
Au final, est ce que l'homme peut réinvestir le vivant, travailler avec le vivant. Ce qui est certain, selon Serge Orru, pour y arriver, l'homme aura besoin de technologie, de philosophie, mais aussi, de beaucoup d'amour...
La suite bientôt...
GC.