Elles n'ont pas été invitées à participer aux négociations, mais elles seront bien présentes. A Copenhague, les ONG comptent bien se faire entendre !
Toutes sont d'accord pour demander un engagement fort et contraignant des Etats, en particulier pour respecter les préconisations du GIEC dans la baisse des gaz à effets de serre (GES), et pour aider financièrement les pays en développement à se tourner vers un modèle économique vert. Petit tour d'horizon des associations françaises :
Pour le Reseau Action Climat, réseau d'associations contre le changement climatique, "Il ne faudrait pas un traité au rabais, peu engageant". Le Réseau Action Climat dresse les 10 points cruciaux qui doivent être traités dans les négociations finales et faire l’objet d’une décision claire.
Pour Benoît Faraco, responsable du programme climat énergie à la Fondation Nicolas Hulot, "Nous craignons de voir aboutir un accord qui ne soit pas à la hauteur des exigences avancées par le GIEC. D'après les derniers chiffres annoncés, cela correspondrait à une baisse de 10 à 15% des émissions de GES contre les 25 à 40% préconisés d'ici 2020". La Fondation préconise un plan d'aide comme le fut le plan Marshall pour l'Europe après la guerre, "donnant-donnant", à hauteur de 300 à 450 milliards de dollars par an, dont 50 à 100 milliards d'argent public...
Chez Greenpeace France, "Même si les négociations sont difficiles sur les engagements chiffrés en terme de réduction de GES et d'aide financière aux pays en développement, il est encore possible d'obtenir un accord, ou au moins un accord-cadre, quitte à le compléter dans les 6 mois", estime Karine Gavand, chargée de campagne climat. "La France a "un rôle-clé à jouer" dans ces négociations, notamment si elle s'allie avec les pays émergents pour faire contrepoids aux Etats-Unis". Suivez les actions Greenpeace à Copenhague. Et aussi Copenhague, le blog off, tenu par Pascal Husting, DG de Greenpeace France.
Arnaud Gossement, porte parole de France Nature Environnement se dit "sceptique sur l'aboutissement d'un accord, mais nous serons présents à Copenhague en particulier pour dénoncer le fait que les associations et les élus sont exclus des débats". La FNE propose la création d'une "Organisation mondiale de l'environnement" intégrant la société civile. Suivez l'actu de Copenhague sur le site dédié de FNE.
A suivre...
GC.
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