On peut voir cela comme une heureuse coïncidence, mais selon une enquête dont les résultats ont été publiés cette semaine, la capitale du développement durable du moment est bien la ville la plus verte d'Europe...
A l’origine de ce classement, une étude sur le développement durable de trente villes européennes menée par le groupe Siemens. Huit catégories ont été passées au crible pour noter et départager les candidates : émissions de CO2, énergie, bâtiments, transports, eau, qualité de l’air, traitement des déchets et utilisation des sols, et enfin politique environnementale.
Copenhague a obtenu 87,31 points sur 100, tandis que Kiev, capitale de l’Ukraine, a été coiffé du bonnet d’âne, avec seulement 32,33 points. Paris, lui, se classe 10e avec un total de 73,21 points sur 100...
Sans surprise, les autres villes de l’Est de l’Europe (Istanbul, Zagreb, Belgrade, Bucarest, Sofia) sont également dernières, tandis que les villes du Nord (Stockholm, Oslo, Vienne, et Amsterdam) suivent Copenhague dans le peloton de tête.
Un sommet relativement éco responsable...
Du côté du sommet, le Bella Center fait preuve aussi d'une certaine écologie. C'est France Nature Environnement sur ses pages dédiées à l'évènement, qui se penche sur la question. C'est vrai... compliqué de ne pas prendre en compte les déchets et les émissions de CO2 quand organise ce genre de rendez-vous. Même le Festival des vieilles charrues prend tout cela en compte !
photo : benkamorvan sur FlickR
Beaucoup de bonnes idées, et de vieilles habitudes. L’hôte danois, par exemple, a ainsi volontairement rompu avec la tradition des petits cadeaux offerts aux participants, constitutifs d’autant de déchets. Les sommes qui devaient y être affectées, d’un montant total de 700 000 dollars environ, se sont transformées en bourses offertes à une dizaine d’étudiants étrangers. Elles financeront leur master, dans une thématique liée au climat, dans une université danoise.
Les repas servis par les nombreuses cafétérias le sont dans des assiettes recyclées ou en bambou. L’eau est distribuée gratuitement et rafraichie par de nombreuses fontaines. Mais les gobelets sont bien sûr.. en plastique.
L’empreinte carbone de l’événement est ainsi estimé par certains à 41 000 tonnes de CO2, soit les émissions annuelles d’un pays en développement « moyen ». Pour redresser sa balance environnementale, l’accord qui en résultera devra en être que plus fort. Plus, il devra être au moins aussi concret que les déchets effectivement générés.
A suivre...
GC.
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