Le groupe Vinci, pour l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, dont il sera le concessionnaire. Vinci le présente comme écologique sous prétexte de bâtiments « Haute qualité environnementale », de la mise en place d’une Amap (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) au sein de l’aéroport ou d’une ferme de démonstration au milieu des parkings…
La Société générale a été choisie pour avoir financé la construction d’un réacteur nucléaire au Brésil (Angra 3, entre Sa¬õ Paulo et Rio de Janeiro), dont le maître d’œuvre n’est autre qu’Areva. La Société générale finance également la centrale nucléaire de Jaitapur en Inde, « pourtant situé sur une zone à la limite de trois failles tectoniques, avec de potentiels tremblements de terre pouvant atteindre le niveau 7 sur l’échelle de Richter ».
Le groupe Tereos, notamment propriétaire de la marque de sucre Béghin-Say, a été récompensé pour ses activités philanthropiques au Mozambique : l’accaparement, via une filiale, de près de 100 000 hectares de terres pour produire des agrocarburants à destination de l’Europe. Dans un pays où 70% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Et où des émeutes de la faim ont éclatées en 2010.