Sans vous raconter ma vie, je vais depuis quelques semaines, très régulièrement... chez le dentiste. L'occasion pour moi de feuilleter un tas de magazines. C'est comme cela que je suis tombé sur cette rubrique de Elle (numéro du 12 novembre) par Alix Girod de l'Ain... Je vous laisse juger !
La Fesse Cachée des Verts
L'écologie serait donc une ruse comme une autre pour sauter sur tout ce qui bouge...
Le postulat donne le vertige. Et pourtant. La lecture d'un récent "Courrier International" ne laisse pas place au doute : défendre l'environnement est devenu le meilleur moyen de "scorer" auprès du sexe opposé. Dans les sites de rencontres, plus personne pour oser revendiquer "loisirs : grosse cylindrée et côte de bœuf", mais des régiments de soldats verts proclamant leur amour pour la blanquette de tofu au boulgour et l'énergie géothermique. D'un point de vue tactique, ils ont raison : tandis qu'en Angleterre "la sensibilité écolo" serait la première qualité que les femmes recherchent désormais chez un homme (magazine Nuts), aux Etats-Unis, les "vegan-sexuals" (les gens qui refusent tout contact intime avec quelqu'un qui mange de la viande, deviennent de plus en plus nombreux.
Faire l'amour vert tout court, même quand on est seul, voila le nouveau credo. Les sex-toys "dév' dur'" (ne souriez pas), viennent de sortir: vibromasseurs sans phtalates ou substituts péniens à l'énergie solaire se vendent comme des petits pains bio, nous assure-t-on... (pas évident tout de même de laisser l'engin à recharger toute la journée sur le rebord de la fenêtre).
Greenpeace a sorti un guide de la sexualité écolo ou l'on vous aide à "être une bombe au lit sans faire exploser la planète", (en commençant par éteindre la lumière, bien entendu).
(...)
Que penser de tout cela ? Que cela vient à point pour réchauffer, après le climat, l'image du militant écolo en pull informe et à la barbe constellée de miettes de soja...
En même temps, les liens entre sexualité et environnement ne datent pas d’hier. Les babas cool écolos faisaient tout un foin de l’amour libre dans les années 1960, et je parie qu’Adam n’avait qu’une chose en tête lorsqu’il a cueilli la fameuse pomme pour une Eve nue comme un ver. La différence, aujourd’hui, est que l’environnement est devenu un sujet de conversation courant et, bien entendu, une stratégie marketing.
Source : Elle du 12 novembre 2007 - The New Zealand Listener
GC.