Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l'Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu'un tasse de thé bien chaud. Soit quasiment l'empreinte d'une bouilloire électrique portée à ébullition (15 g).
"Google fait tourner d'immenses centre de calcul partout dans le monde qui consomment une importante quantité d'énergie, explique Alex Wissner-Gross dans le Times. Une recherche Google a donc une empreinte environnementale définie".
Quand un internaute fait une recherche sur Google, sa requête est dirigée vers plusieurs serveurs qui sont en compétition les uns avec les autres, parfois à des milliers de kilomètres. Google envoie ensuite l'information de celui qui a produit la réponse la plus rapide. "Google est très efficace, mais le premier but est la rapidité, et qui dit rapidité dit consommation importante d'énergie".
Le simple fait d'utiliser un ordinateur consomme entre 40g et 80g de carbone par heure et la consultation d'une simple page web consommerait à elle seule environ 0,02 grammes de carbone par seconde, le chiffre étant multiplié par 10 pour une page enrichie d'images complexes ou de vidéos (0,2 grammes).
Encore pire, maintenir en vie un avatar sur Second life pendant un an consommerait autant d'énergie qu'un Brésilien moyen, soit 1 752 kilowatts-heure... "Cela nous montre combien les Occidentaux utilisent d'énergie pour se distraire au regard de la pauvreté énergétique de certains pays", explique au Times Liam Newcombe, expert en centre de calcul à la British Computer Society.
Ces études sont cependant loin de faire l'unanimité. Prenant la défense du web, le blog Fluctuatnet suggère de comparer aussi les services rendus par le Net et son coût énergétique avec "les autres médias et services auxquels il se substitue en partie, comme le courrier postal, presse et produits imprimés, VPC... ?"
Source : Le Monde / Merci à Fred pour l'info...
GC.