La Commission européenne a rouvert les hostilités avec les pays de l'UE sur les OGM avec le lancement de procédures d'autorisation pour la culture de plusieurs maïs transgéniques et une démarche visant à forcer la France à lever ses mesures de sauvegarde.
La décision qui a été prise mercredi par la Commission européenne (qui a pris bien soin de ne pas communiquer), a été décidée sur une base scientifique - un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) qui assure que les OGM ne présentent aucun risque pour la santé humaine ni pour l'environnement - et du droit qui doit être appliqué, déclare le porte-parole de la commission.
Ces nouvelles procédures visent à autoriser la culture des variétés de maïs génétiquement modifiés BT 11 de la multinationale Syngenta et BT 1105 du groupe Pionner-Dow.
Elles s'attaquent également à la "clause de sauvegarde" adoptée par la France pour suspendre la culture du maïs OGM MON810 de la multinationale Monsanto, car l'EFSA l'a jugée "non justifiée". Sont également visées des mesures similaires adoptées par la Grèce et la Hongrie.
Deux comités de l'UE ont été saisis mercredi et vont devoir se prononcer sur les décisions de la Commission... En cas d'accord, les OGM seront autorisés en Europe, sinon, les Etats devront décider par un vote à la majorité.
Greenpeace, évidemment, a dénoncé cette démarche. "La Commission essaye de contourner les gouvernements européens et de dicter sa position favorable aux OGM".
Source : AFP
GC.